Isabelle fait ses gammes avant la reprise de la compétition
🕑 28 avril 2022
La saison 2021 s’est révélée sportivement dense et éprouvante. Profitant de la mise en chantier de son IMOCA au retour de la Transat Jacques Vabre, Isabelle a bénéficié de plusieurs mois de repos ; un temps nécessaire pour recharger les batteries :
La saison 2021 s’est révélée dense. Il y a d’abord eu l’arrivée du Vendée Globe en février, suivie quelques mois plus tard par la Rolex Fastnet Race, puis la Transat Jacques Vabre et son convoyage retour. Après cette année riche en navigation, j’ai réalisé qu’il me restait une fatigue résiduelle du Vendée Globe et ai senti qu’il fallait que je me repose à fond pour me ressourcer physiquement et mentalement. Ces trois mois « off » ont joué le rôle de sas de décompression, me permettant de décrocher de l’année écoulée et d’en dresser le bilan. Je démarre ainsi cette nouvelle saison avec beaucoup de fraîcheur et d’enthousiasme !
Ainsi, plusieurs navigations se sont succédées au large de Lorient, dans le but d’étrenner le bateau et d’effectuer une série de tests à bord. Pour Isabelle, ces sessions de quelques heures sont également l’occasion de retrouver ses marques à bord et de réviser ses gammes de manœuvres en configuration « faux solo », entourée des membres de son équipe technique.
Il y a toujours une phase de réadaptation nécessaire au moment de reprendre la barre. Malgré tout, j’ai très vite retrouvé mes repères à bord, et me suis rapidement sentie « chez moi ». Idem pour les manœuvres ; s’il me manque parfois certains réflexes au départ, ils ne mettent jamais bien longtemps à revenir de manière durable. Les premiers entraînements se sont déroulés dans le petit temps, ce qui ne nous a pas vraiment offert l’opportunité de pousser le bateau. J’aurais aimé naviguer dans le gros temps avant la Bermudes 1000 Race. Néanmoins, ces sessions ont permis de valider divers points techniques suite au chantier d’hiver, de reprendre le bateau en main en mode solo, de réviser la chronologie des manœuvres et de retrouver l’exigence physique que cela implique. En parallèle de ces phases de préparation sur l’eau, j’ai également repris la course à pied, la natation et le Pilates à un rythme plus soutenu.
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