Le Vendée Globe
Le Vendée Globe
L’aventure hors norme
Sur le papier, le concept du Vendée Globe est “simple” : boucler le tour de notre planète, seul(e), sans escale et sans assistance, sur un IMOCA (monocoque de 60 pieds, soit environ 18 mètres de long). Ainsi, tous les quatre ans, les marins solitaires s’élancent depuis les Sables d’Olonne à l’assaut de cette course mythique autour du monde. Synonyme d’aventure ultime, d’audace et de dépassement de soi, le Vendée Globe figure parmi les épreuves sportives les plus spectaculaires ayant cours à ce jour.
Historique
Une première participation en 2020
Après plusieurs années passées à côtoyer le monde de la course au large en Mini 6.50 puis en Figaro Bénéteau et en Class40, l’appel du tour du monde se faisait ressentir de plus en plus fort chez notre skipper. Forte d’une première saison complète en IMOCA et du soutien d’Alain Gautier et de ses équipes, Isabelle s’aligne au départ du Vendée Globe en 2020 (9e édition) sous les couleurs de la MACSF.
Mais alors qu’elle mène une très belle course dans les mers du sud, elle est contrainte à l’abandon le 9 janvier 2021 suite à la casse du vérin de sécurité de la quille de son voilier, au large du Cap Horn. Une escale technique au Brésil lui permettra de boucler son tour du monde en solitaire hors course, en ramenant son IMOCA blessé aux Sables d’Olonne, coûte que coûte.
Journal de bord
A l’occasion de son premier tour du monde, Isabelle a tenu un journal de bord dont les lignes étaient diffusées chaque semaine dans les pages du journal l’Humanité.
Écrire une nouvelle histoire avec la MACSF
A plus d’un titre, le tour du monde d’Isabelle s’est révélé exceptionnel, tant par les qualités de marin qu’elle a su démontrer que par sa combativité à toute épreuve. Une belle histoire partagée qui a poussé Isabelle et son sponsor à poursuivre leur partenariat jusqu’en avril 2025.
Les étapes marquantes du parcours
La descente du chenal des Sables d’Olonne
Les solitaires se dirigent vers la ligne de départ, portés par la ferveur de centaines de milliers de spectateurs massés le long des quais. Du vieux briscard au bizuth, l’émotion est toujours à fleur de peau.
La traversée du golfe de Gascogne
Cette étape constitue le premier piège dans lequel il faut éviter de tomber en cas de mauvais temps, comme cela est fréquent au mois de novembre.
La traversée du golfe de Gascogne
Cette étape constitue le premier piège dans lequel il faut éviter de tomber en cas de mauvais temps, comme cela est fréquent au mois de novembre.
Les franchissements de l’équateur
Un moment symbolique qui marque le passage d’un monde à l’autre. A l’aller, c’est le signe de la grande aventure qui commence. Au retour, ce passage signifie que la maison n’est plus si loin…
L’entrée dans les mers du Sud
En quelques jours à peine, les skippers passent des régimes subtropicaux à la solitude froide des Quarantièmes où le vent n’a de cesse de souffler et où rien n’arrête la houle qui fait le tour de la planète. Plus d’échappatoire possible, les participants sont alors au cœur de la compétition !
L’entrée dans les mers du Sud
En quelques jours à peine, les skippers passent des régimes subtropicaux à la solitude froide des Quarantièmes où le vent n’a de cesse de souffler et où rien n’arrête la houle qui fait le tour de la planète. Plus d’échappatoire possible, les participants sont alors au cœur de la compétition !
Noël et le passage à la Nouvelle Année
Lors de ces dates symboliques, les skippers prennent conscience avec amertume de la distance qui les séparent de leurs proches.
Le passage de trois caps mythiques
Le Cap de Bonne Espérance en Afrique du Sud, le Cap Leeuwin en Australie et le Cap Horn, à la pointe de l’Amérique du Sud, représentent trois marques notables sur le parcours des solitaires.
Le passage de trois caps mythiques
Le Cap de Bonne Espérance en Afrique du Sud, le Cap Leeuwin en Australie et le Cap Horn, à la pointe de l’Amérique du Sud, représentent trois marques notables sur le parcours des solitaires.
L’arrivée
Le retour aux Sables d’Olonne offre son flot de sensations et mêle la fierté d’avoir bouclé son tour du monde à l’émotion de retrouver la civilisation. Un moment unique dans la vie de chaque solitaire, qu’il ait fini premier ou dernier.
Crédits photos : © Olivier Blanchet/Alea – © Vincent Curutchet/Alea – © Isabelle Joschke – © Ronan Gladu – © Droits réservés