De délicieux plats déshydratés « faits maison » pour le Vendée Globe
Publié le 26 octobre 2020

Plats lyophilisés vs plats déshydratés : un choix évident !
Le lyophilisé est devenu la référence alimentaire emportée par les marins et les aventuriers pour se restaurer lors de longs voyages. Simples et rapides à préparer, ces repas se sont pourtant révélés de plus en plus difficiles à digérer et donc inefficaces pour nombres de marins et aventuriers :

« Alors que Sébastien préparait sa prochaine expédition sur la banquise, je lui ai soufflé l’idée d’emporter avec lui des plats déshydratés. On aime bien cuisiner tous les deux, ça valait le coup de tenter l’expérience ! Il est donc parti avec trois mois de nourriture déshydratée à bord. Lorsqu’il est rentré, il n’avait pas perdu un gramme, ni souffert de gelures aux pieds, comme c’était régulièrement le cas lors de ses précédentes expéditions. Pas de coup de fatigue, aucun souci digestif à déclarer. Notre idée s’était révélée payante ; nous avions trouvé la recette magique !»
raconte Anne-Lise

« On a du mal à revenir en arrière après avoir essayé le déshydraté. Tout tourne autour de la question de la digestion. Si on digère bien, si le corps assimile bien le repas, si les aliments sont bien choisis, il n’y aura pas de fatigue ni de coup de froid. C’est un cercle vertueux »
Anne-Lise


Des recettes sur-mesure créées spécialement pour Isabelle
De fil en aiguille, Anne-Lise commence à élargir son cercle de consommateurs. Après son mari, c’est Clément Giraud, skipper en IMOCA, qui fait appel à ses talents culinaires pour lui préparer quelques plats. Et puis c’est au tour d’Isabelle de découvrir la richesse des repas déshydratés. Ni une ni deux, notre skipper prend contact avec Anne-Lise. Démarre alors une fructueuse collaboration entre les deux femmes :

« Avec Isabelle, nous sommes vraiment sur la même longueur d’ondes ! Tout comme moi, elle prête une attention toute particulière à son alimentation et, dans ce sens, j’ai trouvé nos échanges particulièrement intéressants. J’aime construire des menus en fonction du programme de navigation, comme je l’avais fait pour Sébastien. Pour ses expéditions dans le Grand Nord, je lui avais préparé des plats à base d’aliments réchauffants et permettant de chasser l’humidité du corps. J’ai donc demandé à Isabelle de me détailler ses besoins précis de manière à construire un menu sur-mesure pour elle lors de son Vendée Globe »
Anne-Lise
Parmi les recettes phares, on retrouve le Curry Thaï d’agneau, un plat de viande avec du gingembre et de l’ail, donc riche en calories et en aliments réchauffants, conseillé pour les journées les plus froides. Dans la même lignée, le gratin de poisson aux courgettes et comté saupoudré de noisettes incarne une recette préconisée dans les mers du sud, lorsque les températures seront les plus basses. Anne-Lise a également pris le soin de concocter des menus plus légers et adaptés à une alimentation sous les tropiques, à l’image des tians de légumes (trois recettes différentes) et des salades à base de carottes et de fenouil. De manière à mieux s’y retrouver, chaque sachet est marqué d’une étiquette : rouge pour les plats à base de viande (plutôt riches et caloriques), bleu pour les plats de poisson et verte pour les menus végétariens et les salades.

Anne-Lise, enfin, accorde une grande importance à la qualité des produits qu’elle cuisine. Elle privilégie ainsi les produits locaux, qu’elle peut se procurer tout près de chez elle. Elle achète par exemple son agneau auprès d’éleveurs du plateau du Vercors, réputés pour leur élevage respectueux des animaux, qui vivent au grand air la majeure partie de l’année. Elle suit le même processus de sélection rigoureux pour les légumes, le fromage, la truite… « La qualité de la matière première fera la qualité du produit fini ! Il n’y a pas de secret » conclut Anne-Lise.


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