The Transat CIC : Isabelle s’en va décrocher sa qualification pour le Vendée Globe 2024 !

Publié le 27 avril 2024

Il s’agit de la plus ancienne course au large en solitaire au monde. Autrefois connue sous le nom de Transat Anglaise, The Transat CIC est réputée, depuis sa création en 1960, comme une épreuve redoutable. Annulée en 2020 en raison de la pandémie de Covid 19, cette mythique course au large célèbre son grand retour en 2024 avec, au programme, une traversée Lorient – New-York s’annonçant déjà épique !

Ce dimanche 28 avril, à 13h30 précises, 33 IMOCA, 13 Class 40 et 2 voiliers Vintage prendront le départ de la transatlantique, à l’assaut d’un parcours de 3500 milles. Tout au long de leur traversée en direction de la Grosse Pomme, les marins seront confrontés à des conditions de navigation particulièrement exigeantes.

©︎ Ronan Gladu / Voile MACSF

Ils devront notamment composer avec des flux dépressionnaires générant des vents de face, les glaces dérivant de l’Arctique et les brouillards givrants au sud de Terre Neuve et de la Nouvelle Ecosse, pouvant réduire la visibilité à moins d’un quart de mille. Contrairement aux autres transatlantiques d’Est en Ouest, The Transat CIC n’offre pas une deuxième moitié de parcours au portant dans des vents chauds et agréables après les tempêtes du départ. L’épreuve peut ainsi revêtir la forme d’une sombre bagarre, du début à la fin !

« L’idée en prenant le départ est de valider le bateau, de me remettre dans le bain du solitaire et de la compétition. Cette course est vraiment très intéressante car l’Atlantique Nord d’Est en Ouest, ce n’est pas rien. Nous allons naviguer contre les éléments, les dépressions vont nous arriver dessus, les conditions changent tout le temps. Un coup tu es au près, juste après tu peux être au portant. C’est un enchaînement très varié. On devrait naviguer assez Nord. C’est une course qui peut être franchement difficile mais très intéressante. On ne va pas s’ennuyer ! » 

Isabelle Joschke

Entre le sprint et la course de fond, il faudra trouver le bon curseur pour ne pas s’épuiser dès les premiers jours de course, et préserver le bateau en vue de la qualification pour l’objectif numéro un de l’année : le Vendée Globe.