La Transat Jacques Vabre

La Transat Jacques Vabre

En duo sur la route du café

Un partenariat est à l’origine de cette course créée en 1993, aujourd’hui devenue  incontournable : celui d’une ville française, le Havre, qui s’est associée à une marque de café, Jacques Vabre. Si la première édition de cette transatlantique s’est déroulée en solitaire, la compétition s’est rapidement transformée, dès 1995, en une course en duo. Tous les deux ans, cette traversée ranime les grandes routes maritimes atlantiques ayant fait l’âge d’or de la caféiculture, en ralliant l’Europe à l’Amérique. 

Ainsi, de 1993 à 1999, les concurrents ont pris le large en direction de Carthagène, en Colombie. Durant les quatre éditions suivantes, le parcours les a menés vers le Brésil, à Salvador de Bahia, puis à Puerto Limón (Costa Rica) de 2009 à 2011. Plus récemment et jusqu’en 2015, les équipages ont mis le cap sur Itajaí, une autre destination brésilienne, avant de revenir à Salvador de Bahia pour l’arrivée de 2017. Depuis 2019, la Martinique est la nouvelle terre d’accueil des marins.

Les infos clés

Année de création : 1993

Fréquence : tous les 2 ans

Départ : Le Havre (France)

Arrivée : Fort-de-France (Martinique)

Distance à parcourir : 5800 milles

Format : course en double

Historique

2017 : une transat inaugurale avec Pierre Brasseur

Isabelle a pris le départ de la Transat Jacques Vabre pour la première fois en 2017 aux côtés de Pierre Brasseur, à bord de l’IMOCA GENERALI. Le duo avait terminé en 8e position à Salvador de Bahia (Brésil).

2019 : Isabelle embarque Morgan Lagravière sur l’IMOCA MACSF

Pour naviguer à bord de son IMOCA fraîchement équipé de foils, Isabelle cherchait un co-skipper expérimenté en la matière. Ainsi, c’est Morgan Lagravière qui a embarqué à bord de l’IMOCA MACSF pour partir à l’assaut de la Route du Café 2019 ! Malheureusement, peu de temps après le départ du Havre, le voilier talonne au large d’Etretat. Les dégâts causés à la quille et à la structure du bateau sont trop importants pour repartir ; l’équipage est contraint d’abandonner la course.

2019 : Isabelle embarque Morgan Lagravière sur l’IMOCA MACSF

Pour naviguer à bord de son IMOCA fraîchement équipé de foils, Isabelle cherchait un co-skipper expérimenté en la matière. Ainsi, c’est Morgan Lagravière qui a embarqué à bord de l’IMOCA MACSF pour partir à l’assaut de la Route du Café 2019 ! Malheureusement, peu de temps après le départ du Havre, le voilier talonne au large d’Etretat. Les dégâts causés à la quille et à la structure du bateau sont trop importants pour repartir ; l’équipage est contraint d’abandonner la course.

2021 :  un duo complémentaire avec Fabien Delahaye

Pour sa troisième participation, Isabelle a fait équipe avec Fabien Delahaye, skipper normand comptant déjà trois participations à la Transat Jacques Vabre, dont une victoire en 2013 en Class40 et une place de dauphin en 2019. Handicapé par la perte de son Spi alors qu’il évoluait au large de l’Afrique, le duo a su s’adapter et jouer avec un vent particulièrement capricieux pour franchir la ligne d’arrivée à Fort-de-France (Martinique) en 12e position.

2023 : Isabelle retrouve Pierre Brasseur sur l’IMOCA MACSF

Au lendemain du départ du Havre, la grand-voile de l’IMOCA MACSF s’est déchirée, contraignant Isabelle Joschke et Pierre Brasseur à faire escale à Lorient pour réparer. Deux jours plus tard, le duo reprenait la mer avec une quarantaine d’heures de retard accumulées sur le reste de la flotte. Loin de la route tant espérée des alizés, l’IMOCA MACSF a dû composer avec les affres d’une météo capricieuse et incertaine. Après 17 jours, 2 heures, 30 minutes et 32 secondes (en comptant l’escale technique à Lorient), Isabelle et Pierre ont coupé la ligne d’arrivée au large de Fort-de-France en 29e position, sur 40 concurrents.

2023 : Isabelle retrouve Pierre Brasseur sur l’IMOCA MACSF

 

Au lendemain du départ du Havre, la grand-voile de l’IMOCA MACSF s’est déchirée, contraignant Isabelle Joschke et Pierre Brasseur à faire escale à Lorient pour réparer. Deux jours plus tard, le duo reprenait la mer avec une quarantaine d’heures de retard accumulées sur le reste de la flotte. Loin de la route tant espérée des alizés, l’IMOCA MACSF a dû composer avec les affres d’une météo capricieuse et incertaine. Après 17 jours, 2 heures, 30 minutes et 32 secondes (en comptant l’escale technique à Lorient), Isabelle et Pierre ont coupé la ligne d’arrivée au large de Fort-de-France en 29e position, sur 40 concurrents.

Crédits photos© Ronan Gladu – © Thierry Martinez – © Droits réservés

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