Défi Azimut 2022 : une édition riche en enseignements

Publié le 20 septembre 2022

La 12e édition du Défi Azimut Lorient Agglomération s’est achevée ce dimanche sous un soleil estival autour de l’Ile de Groix. Pour l’IMOCA MACSF comme pour ses concurrents de soixante pieds, cet événement marquait la dernière confrontation en course avant la Route du Rhum – Destination Guadeloupe (départ le 6 novembre). À six semaines de l’objectif n°1 de sa saison, Isabelle a pu retirer de nombreux enseignements lors des 48h Azimut, épreuve phare courue en solitaire de jeudi à samedi. Alliant esprit sportif et convivialité, l’événement lorientais a également offert à la skipper des moments privilégiés aux côtés de son sponsor titre, la MACSF.

Les 48h Azimut, une course profitable pour le Rhum

 

Le départ de cette boucle de 505 milles (935 km) dans le Golfe de Gascogne a été donné le jeudi 15 septembre, dans les coureaux de Groix. Pour Isabelle et l’ensemble de la flotte IMOCA, ce rendez-vous était l’ultime tour de chauffe avant le départ de la Route du Rhum. Avec ses conditions toniques, l’épreuve a permis à la navigatrice d’évaluer le potentiel de son bateau, de tester de nouvelles voiles (grand-voile et voiles d’avant), d’enchaîner les manœuvres, de parfaire sa condition physique… et de jauger la concurrence.

« Nous avons été bien servis au niveau de la météo. Il y a eu un peu de tout sur cette édition : du vent fort, du petit temps. Il y a eu de la tactique, de la stratégie, des envois et affalages de voiles, des empannages et virements de bords. On a eu du vent soutenu mais la mer est restée praticable, elle n‘était pas formée. A bord, ça ne tapait pas, ce qui n’est pas souvent le cas pour les foilers. C’était vraiment plaisant de naviguer dans ces conditions. Ces moments-là sont assez rares, il faut le dire et le saluer. Le bilan du Défi Azimut est positif. J’ai eu la possibilité de naviguer avec mon nouveau gennaker, d’en apprendre un peu plus sur le comportement de mon bateau lors de la navigation au portant. J’ai pu aussi travailler les enchaînements de manœuvres. »

Isabelle Joschke

Après 1 jour, 20h, 42 min 10 secondes de mer, Isabelle s’est classée 14e de la course, en coupant la ligne d’arrivée bord à bord avec Damien Seguin (Apicil) et Alan Roura (Hublot).

Une parenthèse privilégiée avec la MACSF

 

Fidèle à son ADN, le Défi Azimut a déroulé un programme à la fois convivial, sportif et multi-format. Bordant l’épreuve phare des 48h Azimut, les runs de vitesse et le tour de l’île de Groix, courus en équipage, présentent un format idéal pour partager un moment « à part » avec ses partenaires.

Ainsi, le mercredi 14 septembre, vingt collaborateurs du groupe MACSF ont fait le déplacement jusqu’à Lorient pour prendre part aux runs de vitesse. Embarqués au plus près de l’action sur un catamaran ou directement sur l’IMOCA, tous ont fait le plein de sensations fortes ! Le lendemain, une quinzaine de sociétaires du groupe a assisté sur l’eau au départ des 48h Azimut.

« Le Défi Azimut nous offrent des moments funs et conviviaux lors desquels nous pouvons embarquer nos partenaires et les faire participer à une course grandeur nature. C’est sympa de partager ces moments avec eux ! »

Réglages et manœuvres au menu des prochaines semaines

 

La période qui sépare le team MASCF du départ de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe sera mise à profit pour apporter les derniers changements et réglages sur l’IMOCA d’Isabelle. L’objectif vise à le rendre plus compétitif, en particulier sur la navigation au portant. 

La navigatrice va ainsi enchaîner les entraînements en septembre et au mois d’octobre, en prévoyant une ou deux possibles confrontations avec un autre IMOCA. Ces sorties en mer permettront de jauger les dernières améliorations apportées au bateau et de réviser, par la même occasion, la chorégraphie des manœuvres.

« Comment je dois m’y prendre lorsque je réalise telle manœuvre ? A quel moment faut-il la déclencher pour optimiser la performance du bateau ? Un peu plus tôt ou un peu plus tard ? Ce sont des questions cruciales. Le Défi Azimut a permis d’avancer dans la préparation du bateau et sur ces questions. D’ici le départ du Rhum, je sais ce que je dois travailler. »