La préparation d’Isa

La santé, facteur clé de performance

Avec le stress  et la privation de sommeil endurés lors des compétitions, Isabelle attache un soin tout particulier à sa récupération durant les périodes de calme. 

Bien manger, bien dormir, se ressourcer physiquement et mentalement, pratiquer le sport dans la détente, se soigner avec des méthodes naturelles… Elle cherche dans sa vie de terrienne tout ce qui peut contribuer à cette santé et à cette vitalité dont elle a besoin pour être à 100% de ses capacités en course.

« Le monde de la santé est un milieu dont je me sens proche. J’ai totalement intégré ce paramètre à mon mode de vie, la santé étant pour moi un levier indispensable à la performance sportive et au bien-être en général. Aussi, grâce à notre partenariat avec la MACSF, j’espère pouvoir partager et échanger autant que possible avec les professionnels de la santé »

Renforcer ses muscles en profondeur

Naviguant sur un bateau très sollicitant, Isabelle poursuit deux objectifs dans sa préparation physique : prévenir les blessures et exploiter son potentiel à 100%. Grâce au Pilates, elle travaille en isométrie, en engageant ses muscles agonistes et antagonistes en même temps pour gagner en puissance dans ses mouvements. Cette méthode lui permet également d’allonger ses muscles durant l’effort, favorisant ainsi un gain de souplesse. En parallèle, Isabelle booste son endurance et sa résistance à travers d’autres sports tels que la course à pied, la natation et le vélo.

Lier le corps et l’esprit

Convaincue que le corps et l’esprit sont profondément liés, Isabelle s’applique à faire de la méditation immobile ou en mouvement. Une pratique quasi-quotidienne qui lui permet d’absorber le stress, de récupérer physiquement et de développer son intuition. Accompagnée de Philippe, son coach, Isabelle effectue une préparation mentale qui s’appuie sur le corporel. Avec lui, elle aborde des questions aussi larges que la confiance, la gestion du rythme et la concentration à travers des mouvements ciblés, souvent très lents. La lenteur permet de travailler la maîtrise du mouvement et de prendre conscience de son corps.

Lier le corps et l’esprit

Convaincue que le corps et l’esprit sont profondément liés, Isabelle s’applique à faire de la méditation immobile ou en mouvement. Une pratique quasi-quotidienne qui lui permet d’absorber le stress, de récupérer physiquement et de développer son intuition. Accompagnée de Philippe, son coach, Isabelle effectue une préparation mentale qui s’appuie sur le corporel. Avec lui, elle aborde des questions aussi larges que la confiance, la gestion du rythme et la concentration à travers des mouvements ciblés, souvent très lents. La lenteur permet de travailler la maîtrise du mouvement et de prendre conscience de son corps.

Dompter ses cycles de sommeil

La gestion du sommeil est une question cruciale dans la course au large en solitaire car on ne s’arrête pas pour dormir la nuit comme on le fait à terre. Lorsqu’elle est en course, Isabelle alterne les siestes d’une durée de 5 minutes à une heure. En fonction des conditions de navigation, elle accumule ainsi entre 2 et 5 heures de sommeil par jour. Consciente qu’un manque de sommeil peut entraîner une perte de lucidité parfois dangereuse, Isabelle a appris à connaître ses besoins pour optimiser ses phases de repos. Le sommeil à terre a lui aussi son importance. Pour tenir sur la durée, elle dîne tôt et léger, évite les écrans et le sport après 18h00.

Miser sur une alimentation riche

A terre, bien manger permet de gagner en vitalité et d’être solide pour endurer l’effort et la privation de sommeil. Dans ce sens, Isabelle privilégie une alimentation bio, locale et de saison, riche en vitamines et en nutriments. En mer, il faut s’adapter car le bateau ne possède pas de réfrigérateur pour conserver les aliments au frais. Isabelle mise alors sur des aliments riches en calories, en nutriments et en fibres, à l’instar de fruits secs, d’oléagineux, de céréales et de poissons en conserve. Exit le lyophilisé, Isabelle a fait le choix des plats déshydratés, dont le procédé permet de conserver toutes les vertues nutritives des aliments, qui seront mieux assimilés (voir l’article dédié).

“Mon équipe m’a concocté un espace spécifique dans le bateau pour stocker mes œufs ! C’est difficile à imaginer mais on peut cuisiner facilement et sainement en mer : omelettes, crèmes dessert aux fruits rouges déshydratrés, guacamole aux algues, riz au lait de coco. Avec un filet de citron et d’huile d’olive, quelques amandes et raisins secs, on peut agrémenter tout un tas de petits plats. La notion de plaisir est très importante, même quand on est en course”

Miser sur une alimentation riche

A terre, bien manger permet de gagner en vitalité et d’être solide pour endurer l’effort et la privation de sommeil. Dans ce sens, Isabelle privilégie une alimentation bio, locale et de saison, riche en vitamines et en nutriments. En mer, il faut s’adapter car le bateau ne possède pas de réfrigérateur pour conserver les aliments au frais. Isabelle mise alors sur des aliments riches en calories, en nutriments et en fibres, à l’instar de fruits secs, d’oléagineux, de céréales et de poissons en conserve. Exit le lyophilisé, Isabelle a fait le choix des plats déshydratés, dont le procédé permet de conserver toutes les vertues nutritives des aliments, qui seront mieux assimilés (voir l’article dédié).

“Mon équipe m’a concocté un espace spécifique dans le bateau pour stocker mes œufs ! C’est difficile à imaginer mais on peut cuisiner facilement et sainement en mer : omelettes, crèmes dessert aux fruits rouges déshydratrés, guacamole aux algues, riz au lait de coco. Avec un filet de citron et d’huile d’olive, quelques amandes et raisins secs, on peut agrémenter tout un tas de petits plats. La notion de plaisir est très importante, même quand on est en course”

Crédits photos© Ronan Gladu – © Thierry Martinez – © Droits réservés